
Depuis le décès du pape François à l’âge de 87 ans, l’attention mondiale se tourne vers le conclave du Vatican, moment-clé où les cardinaux de l’Église catholique vont élire son successeur. Cet événement spirituel majeur n’est pas une simple élection religieuse : il s’inscrit dans un principe fondamental de la foi catholique, appelé succession apostolique.
Qu’est-ce que la succession apostolique ? Fondement biblique de la papauté
La succession apostolique désigne la transmission ininterrompue, de génération en génération, de la mission confiée par le Christ à ses apôtres, en particulier à saint Pierre :
« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Je te donnerai les clés du Royaume des cieux. » (Matthieu 16:18-19)
Depuis saint Lin jusqu’à François, chaque pape est le successeur direct de Pierre, garant de l’unité et de la foi dans l’Église universelle. Ce principe se retrouve également dans les Actes des Apôtres, lors du remplacement de Judas :
« Qu’un autre prenne sa charge. » (Actes 1:20)
Une Église universelle présente dans le monde entier
Fidèle au commandement du Christ :
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples… » (Matthieu 28:19),
l’Église catholique est aujourd’hui la plus grande communauté chrétienne au monde, avec 1,38 milliard de fidèles (source : Annuario Pontificio 2023). Elle est présente dans tous les continents, y compris dans les régions les plus reculées :
→ villages de montagne,
→ déserts africains,
→ bidonvilles d’Amérique latine,
→ îles lointaines du Pacifique.
Partout, elle propage l’Évangile à travers l’accueil, la charité, le service et le partage.
Qui sont les cardinaux pressentis pour devenir le prochain pape ?
Voici les 8 cardinaux favoris du conclave 2025, chacun avec un profil unique :
Matteo Zuppi (Italie) – Archevêque de Bologne, proche des pauvres, figure pastorale.
Pietro Parolin (Italie) – Secrétaire d’État du Vatican, diplomate de haut niveau.
Fridolin Ambongo (RDC) – Archevêque de Kinshasa, conservateur et proche du peuple.
Luis Antonio Tagle (Philippines) – Très populaire, humble, souvent surnommé le “François asiatique”.
Pierbattista Pizzaballa (Italie) – Patriarche de Jérusalem, ouvert au dialogue interreligieux.
Peter Erdo (Hongrie) – Théologien conservateur, respecté pour sa rigueur doctrinale.
Jean-Marc Aveline (France) – Cardinal de Marseille, modéré, sensible aux questions sociales.
Anders Arborelius (Suède) – Premier cardinal suédois, converti discret, proche des minorités.
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Le rôle historique de l’Église catholique depuis 2000 ans
Au-delà de son rôle spirituel, l’Église catholique a laissé une empreinte profonde dans l’histoire mondiale. En effet, elle a effectué la compilation de la Bible, fixée aux conciles de Rome (382), Hippone (393) et Carthage (397); défini de la divinité de Jésus, affirmée au Concile de Nicée (325); fixée de la date de Pâques et adoption du calendrier grégorien (1582), toujours en usage mondial; créé des universités et hôpitaux : à l’origine des structures éducatives et sanitaires modernes, élaboré du droit humanitaire par ses missionnaires et théologiens.
L’Église a su transmettre la foi apostolique sans interruption depuis deux millénaires.
Un conclave guidé par la prière, pas par la politique
Le conclave n’est pas une campagne électorale, mais un temps de discernement spirituel. Les cardinaux réunis à Rome prient pour reconnaître celui que l’Esprit Saint désigne comme successeur de Pierre. Le futur pape devra poursuivre la mission du Christ, guidant une Église construite sur le roc, fidèle à la Parole et proche des hommes.