Economie

Côte d’Ivoire : un ingénieur délaisse son diplôme et gagne 4 millions CFA par mois avec cette activité

Le parcours de Samuel Glele, un jeune diplômé en génie civil de 24 ans, inspire de nombreux jeunes en quête de réussite financière. Alors que beaucoup cherchent un emploi stable dans leur domaine, Samuel a fait le choix audacieux de se lancer dans la vente de riz local « watché », une activité traditionnellement exercée par des femmes.

Aujourd’hui, son commerce florissant lui permet de générer un chiffre d’affaires mensuel de 3 à 5 millions de francs CFA, soit bien plus que certains emplois de bureau.

De l’ingénierie au commerce : un choix payant

Samuel Glele a pris une décision surprenante après avoir constaté les difficultés d’insertion professionnelle dans le domaine du génie civil. Face aux opportunités limitées, il a décidé de capitaliser sur une niche rentable : la restauration rapide de rue.

Chaque jour, il réalise entre 100 000 et 170 000 francs CFA de chiffre d’affaires, soit près de 4 millions de francs CFA par mois, grâce à son watché savoureux et apprécié par les clients.

Un succès malgré l’opposition familiale

Sa reconversion n’a pas été sans obstacles. Son père s’opposait catégoriquement à ce qu’il vende du riz, estimant que cette activité ne correspondait pas à un ingénieur. Mais Samuel a tenu bon, persuadé que la réussite ne dépendait pas uniquement des diplômes.

Aujourd’hui, il prouve que l’entrepreneuriat alimentaire peut être un levier puissant de réussite financière.

Un tournant professionnel définitif

Malgré son succès, Samuel n’envisage pas de revenir en arrière. Même si un poste dans le génie civil lui était offert, il affirme qu’il ne pourrait pas abandonner son activité actuelle. « Certaines personnes travaillent en bureau mais ne gagnent pas autant que moi », explique-t-il fièrement.

Un riz plébiscité par les clients

Les clients de Samuel sont unanimes : son watché a un goût unique. « Je ne sais pas ce que Dieu a mis dans ses mains, mais son ‘watché’ est plus savoureux que celui de certaines femmes. » – Témoignage d’une cliente satisfaite.

« Avoir un homme qui vend du riz avec une telle qualité, c’est une première. Moi, je l’encourage ! » – Ajoute un autre client.

L’entrepreneuriat jeune : une solution face au chômage ?

L’histoire de Samuel met en lumière le potentiel de l’auto-entrepreneuriat en Afrique. Dans un contexte où de nombreux diplômés peinent à trouver un emploi, des initiatives comme la sienne prouvent que la persévérance et l’innovation peuvent mener au succès.

Son parcours est une véritable source d’inspiration pour les jeunes qui hésitent à sortir des sentiers battus pour créer leur propre richesse.

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